Précaires partout, pigistes nulle part

Publié sur Arrêt sur images, le 9 avril, Samuel Ravier-Regnat

Depuis le début de la crise sanitaire liée à la pandémie de coronavirus, la presse nationale s’est largement emparée de la question des précaires, premières victimes de l’interruption de l’activité économique. Mais les journalistes-pigistes semblent singulièrement oubliés.

Le Covid-19 a-t-il placé les personnes précaires sur le devant de la scène médiatique ? Une chose est sûre : ces dernières semaines, les journaux ont évoqué en long et en large les situations particulières des plus fragiles de notre société, dramatiquement frappés par la pandémie de coronavirus qui a étouffé la France à partir du mois de mars. 

« Alors que des pans entiers de l’activité économique se retrouvent à l’arrêt, indépendants et travailleurs en contrat à durée déterminée se retrouvent sur un siège éjectable« , observe par exempleLe Monde, le 26 mars, qui souligne au passage qu’en temps de crise, « les entreprises sacrifient d’abord leurs collaborateurs non-permanents« . Même son de cloche aux Échos. Le 7 avril, le quotidien rappelle les inquiétudes des deux milliards de personnes appartenant au « secteur informel » dans le monde, dans un article intitulé « Coronavirus : les travailleurs précaires, principales victimes du confinement. »

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