45 ans de la loi Cressard

Le 4 juillet 2019, des représentants d’associations, de collectifs et de syndicats de journalistes se sont retrouvés à la Bourse du travail de Paris à l’occasion des 45 ans de l’adoption de la loi Cressard. Pour rappel, cette loi, reprise dans l’article 7112-1 du Code du travail fait des journalistes pigistes des salariés au même titre que leurs collègues en pied.

De gauche à droite : Emmanuel Vire (SNJ-CGT) – Vincent Lanier (SNJ) – Élise Descamps (CFDT-Journalistes), Bénédicte Weiss (P:P), Pierre Morel (UPP). Manque Delphine Bauer (RLP). Photo : Marie Luff

Lors de cette soirée, Profession : Pigiste était représentée, entre autres, par Bénédicte Weiss, l’une des deux coprésidentes, Marie Luff, secrétaire, Emmanuel Guillemain d’Echon, ex-président et Émilie Gillet, membre du CA.

Plusieurs journalistes pigistes dans la salle ont relaté les très bons aspects de la rémunération à la pige (liberté, souplesse…) comme les moins bons (isolement, défense sans arrêt nécessaire de nos droits…). Béatrice de Mondenard, auteure de l’enquête « Journaliste : auteur ou fournisseur de contenus ? » pour la Scam a présenté son étude.

Des élus du personnel, notamment de Prisma et de la France agricole, ont témoigné.

En fin de réunion, Vincent Lanier, Premier secrétaire général du SNJ, a souligné l’aspect parfois morcelé, par organisations, de la défense des droits des journalistes pigistes. Il a dit son souhait d’une coordination entre acteurs. Si les modalités de ce travail doivent encore être discutées, Emmanuel Vire (SNJ-CGT), Élise Descamps (CFDT Journalistes), Bénédicte Weiss (Profession : Pigiste), Pierre Morel (Union des photographes professionnels) et Delphine Bauer (Ras la plume) ont abondé en ce sens.

Vous pouvez retrouver une vidéo tournée lors de la soirée, où trois membres piliers de Profession : Pigiste, chacun.e étant par ailleurs membre d’un syndicat de journalistes, parlent des valeurs de l’association.